Des moments-lune, des moments-soleil… Le cerveau de Madame Hortense oscille entre des phases d’ « absence » et de lucidité. A 82 ans, elle présente des symptômes de la maladie d’Alzheimer. C’est pour cette raison qu’ elle vient d’arriver aux « Glycines », une agréable séniorie. Juliette, son aide-soignante, jeune de fille de vingt ans blessée par la vie, est tout de suite attirée par la vieille dame. La lumière qui émane d’elle à certains moments, l’intrigue. Elle lui rappelle sa grand-mère, Nonna, décédée depuis bientôt six ans. Des liens affectifs vont se tisser entre le « printemps » de l’une et la fin de l’ « automne » de l’autre. Dans ses phases-soleil, malgré la maladie, Madame Hortense partage les trésors de sagesse qui lui ont permis d’acquérir une telle sérénité. Elle va transmettre sa philosophie à sa jeune amie et éveiller son âme meurtrie . Elle lui ouvre les yeux sur la beauté du monde et l’aide à déployer ses ailes de papillon. Au-delà du scénario touchant de cette relation, chacun(e) peut découvrir dans ce roman des messages de beauté et d’amour . Les clefs de la sagesse sont cachées en chacun de nous, il suffit de les découvrir. « Dans la vie, tout concourt à nous aider, à nous accomplir même si cela passe par des chemins de ronces et d’épines. Ce sont nos résistances à accepter ‘ce qui vient’ qui rend les choses si éprouvantes ». « Prends l’exemple de l’eau. La vie nous pousse sur le chemin de l’expérience. Les obstacles sont autant de tests pour découvrir nos capacités d’adaptation et notre énergie de vie »