Louis Blanc-Biquet était de ces conteurs d’avant la télé ou le cinéma, meublant les veillées autour du poêle de récits fantastiques. J’ai voulu une fois encore, l’entendre raconter l’histoire de Lodder le chien-fou, et me faire peur avec les anguilles de la Dijle. L’entendre décrire la vie du village, de ses enfants, et montrer que ce début de XXe siècle n’était pas si atroce, bien que parsemé de misère et de déconvenues. Dans les contes de Louis, le rire et les larmes se chevauchent sans cesse, et le lecteur oscille entre eux comme la flamme d’une chandelle lorsque l’on ouvre la porte du passé.
Louis Blanc Biquet
13,00 €Prix
Georges Roland